Dans la continuité de mon engagement dans la vie locale, j’ai décidé de me porter candidat sur le canton de Saint-Sulpice (Portes du Tarn) aux élections départementales 2015 qui auront lieu les 22 et 29 mars prochain. Avec Mme. Florence DUHAMEL, nous formons un binôme, Philippe DAURES et Zohra COLLIN comme remplaçants.

Dans une période où nos concitoyens souffrent d’une crise à la fois économique et morale, on constate avec regret le décalage entre les objectifs des hommes politiques et leurs partis d’un côté et les aspirations du peuple de l’autre côté. Nous sommes certes dans une démocratie mais selon nous, notre système démocratique est obsolète. Lors des différentes échéances électorales, le choix des candidats donné au peuple est avant tout celui des partis politiques. Dans ce contexte, nous avons deux choix, soit nous nous contentons de nous plaindre, soit nous nous engageons pour le renouveau de notre système démocratique ne serait-ce que sur notre canton. Nous avons donc fait le choix de l’action.

Nos adversaires dans cette élection sont tous soutenus et investis par les partis politiques, certains ont menti en nous promettant de consacrer 100% de leur temps à leur responsabilité de maire, d’autres, nous ont menti sur leurs orientations politiques et alliances et tous prennent des consignes des sièges de leurs partis respectifs à Paris. 

Je n’ai jamais nié mes orientations politiques, et je l’ai toujours dit et je le redis aujourd’hui, je suis du centre droit et je le resterai. Mon engagement politique est celui de la défense des idées, au service de nos concitoyens, et pas celui de la défense de tel ou tel parti en priorité. Notre démarche est basée sur la clarté et la transparence.

Contrairement à la gauche, nous affirmons notre attachement à notre département du Tarn. Avec l’élargissement des régions, l’échelon départemental est nécessaire pour assurer un service de proximité et une mission de solidarité territoriale aussi bien sur un niveau social que du point de vue du développement économique.

Contrairement aux autres candidats, nous allons prendre nos décisions avec la population et pas avec les responsables des différents partis politiques.

Si nous sommes élus, nous mettrons en place un comité cantonal consultatif où siègeraient des représentants des 10 communes issus de la société civile dans différents domaines (agriculture, éducation/jeunesse, environnement, sport, économie, etc…).

En tant qu’entrepreneur, je m’engage, ainsi que mon équipe, à soutenir le projet des « portes du Tarn » et à accompagner les artisans, commerçants, agriculteurs, les PME et PMI de notre canton. Notre objectif est de combattre le chômage et d’accompagner la population dans ses démarches de recherche d’emplois.

Nous allons renforcer nos actions sociales en faveur des plus démunis. Nous souhaitons également œuvrer en faveur du maintien à domicile, par un soutien appuyé au tissu associatif et par l’accompagnement dans les aménagements individualisés destinés à faciliter durablement le quotidien des personnes âgées et des personnes à mobilité réduite. 

Par ailleurs, notre canton connait une démographie dynamique qui n’est pas sans poser des difficultés en matière de garde de nos enfants, c’est pourquoi nous soutiendrons la création de modes de garde (crèches, …), il sera également nécessaire d’étudier l’évolution de la capacité d’accueil du collège. 

Nous allons combattre le gaspillage à tous les niveaux. Nous allons affirmer l’autorité de l’Etat. Nous allons soutenir l’amélioration de nos routes pour une meilleure sécurité. Et nous allons porter une attention particulière à l’écologie dans notre canton.

Nous nous engageons également à étendre la mise en place d’une « mutuelle pour tous » (le dispositif que nous défendons depuis les élections municipales de 2014) sur tout le canton. 

Dans ce nouveau monde, le numérique est un élément essentiel dans notre vie quotidienne, nous allons tout mettre en œuvre pour une couverture totale de notre canton. 

Si les citoyens du canton « Portes du Tarn » me donnent mandat, je m’engage à ne pas en solliciter un autre. 

Je m’engage également à me porter candidat à la présidence du Conseil Général, pas pour le siège, mais pour porter la volonté du peuple à changer le système.

Nous sommes seuls contre les partis politiques et leur système, mais avec vous, nous serons plus forts. Avec vous, l’alternance est possible. 

Amir MEKHAEIL

Candidat titulaire aux élections départementales sur le canton « Les Portes du Tarn » 

EXTRAIT INFOS – Amir MEKHAEIL & Raphaël BERNARDIN sur « R D’Autan »

Chers Saint-Sulpiciens,

Comme vous le savez, suite à mon retrait de la liste de Nicolas Bouteselle, je vous ai promis de continuer mon engagement en vue des élections municipales de 2014.

J’ai commencé à travailler, il y a plusieurs mois, sur un projet concret pour que Saint-Sulpice ait la place qu’elle mérite au sein de la Communauté de Communes TARN AGOUT et du département du Tarn.

C’est un travail de terrain et de dialogue avec la population.

Mon objectif était de soumettre un projet et de m’engager au sein d’une équipe dynamique. Finalement, je me suis trompé sur mon choix.

Je ne suis pas le seul de l’équipe, mais je n’ai pas l’habitude d’avoir de l’amertume et de regretter quoi que ce soit, au contraire cela me motive davantage.

Ce qui m’anime aujourd’hui, c’est l’envie de porter des idées qui rassemblent, des idées qui fédèrent, pour une ville de Saint-Sulpice forte et dynamique, et également l’enthousiasme et la détermination de l’équipe qui m’entoure.

Aussi, j’ai le plaisir de vous annoncer le lancement de notre association « Redynamisons Saint-Sulpice ».

Nous voulons un centre-ville fort et dynamique avec une véritable identité.

Nous voulons faire du centre-ville de St Sulpice un lieu de partage où nous pourrons passer des moments agréables entre amis et en famille.

Le centre est le cœur de notre ville,

C’est le cœur de notre engagement aujourd’hui

Je parlais de cœur de ville à retrouver, mais il faut un poumon pour notre ville, et celui-ci, c'est l'activité économique.

Dans ce cadre, avec les membres de notre association, nous souhaitons également défendre les intérêts de nos commerçants et de nos entreprises déjà installés sur la commune face au projet des portes du Tarn. Nous allons œuvrer pour les aider à se développer et consacrerons une grande partie de nos efforts pour favoriser l’emploi local.

Pour le développement de Saint-Sulpice la Pointe, il faudra que la future équipe municipale dialogue et implique plus, nos entrepreneurs et commerçants, ainsi que les représentants associatifs dans les choix et les orientations économiques de la ville.

Nous aimerions que la sécurité de nos commerçants soit améliorée.

Le rôle de l’intercommunalité, est, et deviendra encore plus incontournable dans les années à venir.

C’est pourquoi, nous souhaitons, que les représentants de la future municipalité y participent activement, dans un esprit de cohérence territoriale intégrant des projets intercommunautaires et fédérateurs.

Saint Sulpice la Pointe a des atouts économiques considérables.

La ville a l’avantage d’être bien dotée en équipements ferroviaires et routiers, proche des aéroports de Toulouse et de Castres. Elle est située au carrefour des axes Albi/Toulouse et Castres/Montauban. Nous voulons faire comprendre qu’il faut valoriser ces atouts-clés de notre territoire, et mettre en œuvre un certain nombre de mesures afin d’attirer sur notre territoire des entreprises créatrices d’emplois.

Nous veillerons à ce que la maitrise des dépenses soit contrôlée et évoquée afin de ne pas augmenter les impôts des habitants.

Nous défendrons le lien intergénérationnel qui existe à Saint-Sulpice : la démographie à Saint-Sulpice est constituée de 50% de jeunes de moins de 45ans et 50% de séniors.

C’est une richesse pour la ville, et cela prouve que la ville a des atouts majeurs.

Nous ne voulons pas qu’il y ait des tensions et des oppositions entre les deux générations. Pour y parvenir, la nouvelle majorité élue devra répondre aussi bien aux besoins de nos ainés qu’à ceux de nos jeunes.

Dans le cadre de notre association, nous voulons faire émerger de nouveaux visages représentatifs de la ville et consolider les liens avec nos anciens et leur confort de vie.

Notre association incarne la jeunesse, la modernité, l’humanisme, la volonté de faire bouger les lignes établies et de faire émerger de nouveaux visages, sans oublier, nos ainés qui nous soutiennent car nous devons avoir une ville agréable qui répond à leurs attentes.

Nous sommes la seule alternative constructive, loin des débats de politique politicienne, et partisane, et très loin des intérêts personnels, et encore plus des querelles d’égos, de personnes ou de listes qui commencent à entrer en scène à quelques mois d’échéances importantes pour notre ville.

J’appelle, toutes les Saint Sulpiciennes, tous les Saint Sulpiciens, anciens habitants comme nouveaux arrivants, jeunes comme séniors, salariés et entrepreneurs, agriculteurs ou commerçants, à nous soutenir et à rejoindre notre association et notre équipe, et en particulier les jeunes, à qui j’adresse un message pour les appeler à aller s’inscrire sur les listes électorales si ce n’est pas encore fait. Vous avez jusqu’au 31 Décembre 2013.

Le vote est un droit mais aussi un devoir, il faut aller voter les 23 et 30 mars prochain aux élections municipales mais également, aux prochaines échéances électorales.

Nous comptons sur vous.

Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes !

Cordialement,

Amir MEKHAEIL

Président de l’association « Redynamisons Saint-Sulpice »

Email : contact@redynamisons-saintsulpice.fr

Communiqué de Collectifs et d’Associations d’Egyptiens en France dont Voix d’Egypte, MARED France, El Dostour France, Tamarrod France, Association des jeunes égyptiens du 25 janvier de paris  et Association jeunesse du 25 janvier France.

Au vu de l’actualité tragique que l’Egypte traverse, les signataires, égyptiens de toutes tendances religieuses et politiques tiennent à apporter leur éclairage de la situation.

Ils souhaitent tout d’abord rappeler leur attachement et leur respect indéfectible de la vie humaine. La violence en soi n’est jamais une solution.

Conscients que toutes les solutions pacifiques avaient été recherchées dans la résolution du conflit avec les adeptes des Frères Musulmans,

Conscients que les Frères Musulmans avaient sciemment rejeté toute médiation et toute proposition de résolution présentée par le gouvernement intérimaire du Président Adly Mansour.

Conscients que le peuple égyptien dans sa très large majorité au travers de la campagne citoyenne de Tamarrod, avait retiré sa confiance au régime des Frères Musulmans,

Conscients que l’armée égyptienne, au sein d’un état civil, non religieux et non militaire, est par définition garante de la sécurité de l’Etat, et que la police est pour sa part garante de l’ordre, et qu’ils avaient été mandatés par une très large majorité d’égyptiens pour démanteler les sit-in armés des Frères Musulmans en plein centre du Caire,

Conscients de la difficulté à résoudre une situation d’insubordination civile armée, où que ce soit dans le monde,

Les signataires souhaitent apporter leur soutien à l’Etat égyptien et à son gouvernement intérimaire civil pour que justice, paix et ordre civique soient restaurés au plus vite en Egypte.

Le prix à payer est sans aucun doute très élevé. L’Egypte restera vigilante sur les actions menées de sorte que les moyens entrepris respectent la loi et minimisent au possible les pertes humaines.

Les signataires regrettent le traitement pour le moins biaisé de l’actualité égyptienne par les médias et les réactions non moins regrettables de certains Etats, dont la France, qui par ailleurs assurent combattre l’extrémisme religieux et le fanatisme armé.

Faut-il rappeler que l’Egypte, pays souverain, n’a demandé aucune aide extérieure, ni ne souhaite aucune intervention dans ses affaires internes concernant la résolution de ce conflit ?

Faut-il rappeler que si 13,2 millions d’électeurs ont élu M. Morsi en tant que Président de la République en juin 2012, plus de 22 millions de signataires de la campagne Tamarrod ont retiré leur confiance au régime et près de 30 millions de personnes ont pacifiquement défilé dans les rues d’Egypte le 30 juin 2013 pour réclamer le départ du régime Morsi ?  Tout comme des millions avaient voté pour M. Morsi, des millions lui ont retiré son mandat, dans une opposition populaire pacifique et organisée, visant à l’instauration d’un régime civil démocratique avec une feuille d’avenir définie.

Faut-il rappeler que ce que certains qualifient de ‘régime démocratiquement élu’ avait en fait accaparé le pouvoir législatif, exécutif, les institutions, et se préparait à investir également la justice ?

Faut-il rappeler qu’il a fait passer une Constitution ne représentant pas l’ensemble du tissu social et religieux du pays, malgré la démission d’une large partie de la Constituante chargée de rédiger cette même Constitution ?

Faut-il rappeler qu’il a laissé s’installer sur le sol national, dans le Sinaï, des groupements armés étrangers totalement incontrôlés et qui menaçaient l’intégrité territoriale, la sécurité et la souveraineté de l’Egypte ?

Faut-il rappeler qu’il a laissé faire toutes sortes d’exactions à l’encontre des minorités religieuses, coptes comme musulmanes, sans même condamner ou poursuivre en justice les meurtriers, incendiaires et responsables de l’incitation à la haine ?

Faut-il rappeler qu’en ce moment même plus de soixante églises, écoles, dispensaires, sans parler de musées, postes de police, bâtiments officiels sont incendiés par les tenants des Frères Musulmans ?

Faut-il rappeler que dans le campement de Rabia El Adaweyya des enfants étaient sciemment utilisés en boucliers humains, qu’on les a fait défiler portant leurs linceuls en signe de volonté de martyre et que malgré l’imminence de la dispersion par la police les leaders de ce mouvement criminel ont refusé les appels de la police à évacuer femmes, enfants et vieillards, préférant les exposer à une mort que tout le monde redoutait pour eux ?

Faut-il rappeler que forts de l’expérience du 25 janvier 2011 et de ses drames successifs, personne en Egypte, y compris les leaders des Frères Musulmans, ne pouvait ignorer le potentiel de larges pertes humaines en cas d’intervention de l’armée, et que malgré cela les leaders de la Confrérie ont toléré des armes dans un sit-in dit ‘pacifique’ et en ont refusé la dispersion ?

Faut-il rappeler que la Confrérie des Frères Musulmans est connue pour ses visées expansionnistes ? qu’elle ne s’intéresse pas uniquement à l’Egypte ? qu’elle a un objectif trans-étatique, et que c’est pour cela qu’elle est aujourd’hui prête à tout pour maintenir son pouvoir, au prix de milliers de vies humaines égyptiennes, et au mépris de toute règle d’humanité ou de sagesse ?

Le régime des Frères Musulmans n’a fait qu’attiser la haine, et en réponse, il a focalisé contre lui la haine de tout un peuple, situation qui menaçait à tout moment de se transformer en guerre civile.

Toute solution négociée avait été refusée par les Frères Musulmans. Le seul choix qui s’impose, pour éviter que le peuple égyptien ne descende lui-même en découdre dans les rues contre ceux qu’il qualifie de terroristes est de confier aux forces de l’ordre, dont c’est le métier, le maintien de l’ordre.

L’Egypte est actuellement dans un processus révolutionnaire visant à l’instauration de la démocratie. La démocratie n’est pas un simple label que l’on appose au bas d’une page, elle s’arrache, elle se gagne, et c’est ce que l’Egypte vise à faire, malgré les difficultés et malgré la tragique actualité.

Les signataires appellent tous les protagonistes à revenir à la raison.

Les signataires appellent les Frères Musulmans à immédiatement cesser leurs actions violentes.

Les signataires appellent la police à exercer son métier et à protéger les civils, les lieux de culte, les sites archéologiques et historiques, les bâtiments officiels et les biens des personnes.

Les signataires appellent l’armée, qui est au service du peuple, à soutenir la police dans sa mission de pacification, en veillant à minimiser les pertes. Armée et police doivent défendre le peuple d’Egypte et prendre toute action nécessaire à l’encontre de ceux qui portent des armes face à lui.

Les signataires appellent la justice à exercer son ministère et à poursuivre tous ceux, dans quelque camp qu’ils soient, responsables d’exactions, de pertes de vies humaines, de dégradations ou d’incitation à la haine.

En cette période fondatrice de l’Etat de droit et de la démocratie en Egypte, les signataires  se rangent derrière l’Etat égyptien et son Président Adly Mansour, confiants que l’Egypte millénaire, dans sa grande sagesse, traversera l’épreuve et triomphera de l’adversité.